À Limay, dans les Yvelines, un homme connu pour radicalisation a été placé en garde à vue ce vendredi 13 octobre. Il avait été aperçu avec un couteau de cuisine, sortant d’une salle de prière, alors qu’il s’apprêtait à entrer dans un lycée.
Un homme connu pour "radicalisation" a été interpellé et placé en garde à vue pour port d’arme prohibé à Limay (Yvelines) ce vendredi 13 octobre vers 15 heures à la sortie d’une salle de prière, ont indiqué des sources policières à l’AFP, confirmant une information de BFMTV. Le parquet de Versailles a confirmé cette interpellation et indiqué qu’"une garde à vue [était] en cours, gérée par le commissariat de Mantes-la-Jolie pour port d’arme de catégorie D" dans le cadre d’une enquête ouverte de ce chef.
L’arme détenue par l’homme arrêté est "a priori un couteau de cuisine", a ajouté le ministère public, qui n’a pas confirmé le lieu exact ou donné davantage de détails quant aux circonstances de l’arrestation. Selon les sources policières, l’interpellation a eu lieu alors que l’individu sortait d’une salle de prière, à proximité du lycée Condorcet. L’homme, connu pour "radicalisation" a été "contrôlé dans le cadre d’un contrôle d’identité", a précisé le ministère public. Il était "porteur d’un couteau avec une lame de neuf centimètres qu’il ne brandissait pas et n’exhibait pas", et "ne menaçait pas", a noté le parquet. "Il a déclaré être sans domicile fixe et toujours avoir [ce couteau] sur lui pour se défendre en cas d’agression", a encore indiqué le ministère public.
Une tentative d’attentat en cours dans une autre région"
Plus tôt dans la journée, un homme fiché pour radicalisation a tué au couteau un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un collège-lycée à Arras, dans le nord de la France.
Venu rendre hommage aux victimes de l’attaque qui a eu lieu à Arras, ce vendredi 13 octobre, le président de la République Emmanuel Macron a déclaré : "Au moins une autre intervention a permis de déjouer une tentative d’attentat qui était en cours dans une autre région". Il faisait référence, selon le ministère de l’Intérieur, à l’arrestation de Limay.
Cet article est rédigé par laDepeche.
