Jeudi, pour l’essentiel, la chambre des mises en accusation de Mons a débouté la société Diamant Boart dans sa demande de devoirs complémentaires à l’étranger, dans le cadre du dossier de la catastrophe de Ghislenghien.
En plus de deux devoirs complémentaires qui avaient déjà été accordés par le juge d’instruction chargé du dossier, l’un administratif et l’autre de forme, la chambre des mises en accusation a accepté quelques devoirs mineurs. "Les plus grosses demandes ont été écartées. Il n’y aura pas de commissions rogatoires à l’étranger", a commenté jeudi le premier substitut du procureur du roi de Tournai, Jean-Bernard Cambier. Maître d’ouvrage du chantier à l’origine de la catastrophe du 30 juillet 2004, Diamant Boart avait notamment demandé l’envoi de commissions rogatoires en France et en Norvège afin de déterminer dans quelles circonstances les gestionnaires du réseau Satoil et Gaz de France avaient fermé les vannes de gaz lors de l’explosion.
Le Vif – L’Express (Belgique), 10/07/2008