Attentats du 13 novembre : deux hommes accusés d’avoir aidé Salah Abdeslam remis à la France

Ils sont suspectés d’avoir aidé Salah Abdeslam dans sa cavale. Mohamed Amri et Ali Oulkadi ont été remis mercredi 6 juillet aux autorités françaises, a fait savoir le parquet fédéral belge.

Les deux hommes ont été livrés à la justice française en exécution du mandat d’arrêt européen délivré à leur rencontre par les juges d’instruction parisiens chargés de l’enquête sur les attentats du 13 novembre, a précisé le parquet dans un communiqué.

De quoi sont-ils suspectés ?

Mohamed Amri, 27 ans, de nationalité belge, et Ali Oulkadi, de nationalité française, ont été inculpés en Belgique pour participation aux activités d’un groupe terroriste et assassinats terroristes en France.

Mohamed Amri

Le premier est l’un des deux individus qui sont allés chercher Salah Abdeslam, unique survivant des commandos djihadistes du 13 novembre, le soir des attaques dans la capitale, française pour le ramener à Bruxelles. Mohamed Amri sera arrêté dès le 14 novembre – avec Hamza Attou, 21 ans, qui l’accompagnait pendant ce voyage en voiture –, à Molenbeek, commune bruxelloise dont sont originaires plusieurs membres des commandos djihadistes. La justice belge a déjà autorisé le transfert en France de M. Attou le 3 juin dernier.

Ali Oulkadi

Le second, Ali Oulkadi, 31 ans, est soupçonné d’avoir transporté Salah Abdeslam en voiture dans Bruxelles le lendemain des attentats, l’aidant à disparaître dans la nature. Ce suspect clé, recherché dans toute l’Europe, sera finalement appréhendé le 18 mars à Molenbeek.

Abrini pourra être transféré, mais « pas dans l’immédiat »

Plusieurs autres suspects arrêtés en Belgique après ces attaques ont déjà fait l’objet d’une décision similaire de la justice belge. Jusqu’ici, Salah Abdeslam, incarcéré près de Paris depuis le 27 avril, était le seul à avoir été transféré en France.

Mohamed Abrini, un autre suspect mis en cause dans les attentats du 13 novembre, qui a reconnu avoir également participé aux attaques du 22 mars à Bruxelles, pourra, lui aussi, être entendu et jugé en France, mais « pas dans l’immédiat », selon le parquet fédéral, la Belgique tenant à le garder pour l’instant.

Source : lemonde.fr
Date : 06/07/2016

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