Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing, commandant adjoint du commissariat des Mureaux, et sa compagne Jessica Schneider, agent administratif dans un commissariat, avaient été assassinés à leur domicile dans les Yvelines
Le procès de l’attentat de Magnanville, l’assassinat d’un couple de policiers à son domicile le 13 juin 2016 par un djihadiste, se tiendra du 25 septembre au 10 octobre 2023 à Paris, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
L’assaillant, Larossi Abballa, avait été tué par le Raid après avoir revendiqué l’attaque au nom du groupe État islamique (EI) en direct sur les réseaux sociaux. Seul un accusé, Mohamed Lamine Aberouz, comparaîtra devant la cour d’assises spéciale pour complicité d’assassinats terroristes.
Deux autres hommes de l’entourage du tueur, qui étaient soupçonnés de soutien logistique, ont bénéficié d’un non-lieu.
Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant adjoint du commissariat des Mureaux (Yvelines), et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif dans un commissariat voisin, avaient été assassinés à leur domicile dans les Yvelines, en présence de leur fils âgé alors de 3 ans.
L’ADN d’Aberouz retrouvé
Mohamed Aberouz est mis en examen et en détention provisoire depuis décembre 2017. Son ADN avait été retrouvé sur le repose-poignet de l’ordinateur du couple utilisé pour la revendication. L’accusation est convaincue que cela constitue la preuve que Mohamed Aberouz était également présent au domicile des policiers, mais qu’il avait réussi à prendre la fuite.
Ami de Larossi Abballa, Mohamed Aberouz clame son innocence, assurant avoir quitté son logement ce soir-là pour aller à la mosquée. Des expertises avaient jugé « peu convaincante » l’hypothèse soulevée par sa défense d’un « transfert » d’ADN après avoir « serré la main » d’Abballa quelques jours auparavant.
L’assassinat du couple avait suscité un vif émoi en France et au sein des forces de l’ordre : pour la première fois, deux des leurs avaient été visés par une attaque djihadiste à leur domicile.
