Il y a douze, du 11 au 22 mars 2012, plusieurs attaques étaient perpétrées par Mohammed Merah. Sept personnes perdront la vie lors de ces attentats.

Le 11 mars, le terroriste donne rendez-vous à Toulouse, au maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, via une annonce en ligne pour la vente d’une moto. Le militaire sera abattu, la scène sera filmée par une Gopro fixée sur le torse de Mohammed Merah. Ce dernier s’enfuira à scooter.

Le 15 mars, alors que trois militaires retiraient de l’argent à un distributeur automatique situé à Montauban, le terroriste leur tire dessus. Abel Chennouf, 26 ans et Mohamed Legouad, 24 ans, décéderont sur le coup. Loïc Liber, 28 ans, sera grièvement blessé. Il sortira de l’hôpital en mai 2012 mais restera tétraplégique. L’assassin s’enfuira de nouveau sur son scooter.

Le 19 mars 2012, Mohammed Merah se dirige vers le collège-lycée juif Ozar Hatorah situé à Toulouse, sur son scooter, équipé là encore d’une Gopro. Il ouvre le feu en direction de la cour d’école. Jonathan Sandler, rabbin et professeur au sein de l’établissement, tente de protéger ses deux fils, Gabriel et Arié, âgés respectivement de 3 et 6 ans. Tous les trois perdront la vie. Le terroriste s’en prend ensuite à Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l’école. Après que son arme se soit enrayée, il change de pistolet et tire à bout portant sur la fillette de 8 ans qui décédera également.

Le 20 mars 2012, le tueur est finalement identifié grâce à un concessionnaire Yamaha, qui fournit aux enquêteurs le nom d’un client ayant cherché à savoir comment désactiver la puce de géolocalisation de son véhicule.

Le 21 mars, à 3h15 du matin, le RAID donne l’assaut afin d’interpeller Mohammed Merah. Après plus de trente heures de siège, l’assaut est donné. Le terroriste sera finalement abattu après avoir blessé légèrement quatre policiers.

En 2017, le frère du tueur, Abdelkader Merah et Fettah Malki ayant fourni des armes et un gilet pare-balle à Mohammed Merah sont renvoyés devant la Cour d’assises spécialement composée de Paris. Ils seront respectivement condamnés à 20 ans et 14 ans de réclusion criminelle pour les faits d’association de malfaiteurs terroristes. Le parquet fait appel de la décision à l’encontre d’Abdelkader Merah puisque la complicité n’est pas retenue à son encontre.

Le procès en appel s’ouvre finalement en 2019. Abdelkader Merah sera cette fois-ci condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour complicité et association de malfaiteurs terroriste.

La FENVAC, constituée partie civile dans ce dossier, a accompagné les victimes et leurs proches, lors de ces étapes judiciaires éprouvantes. Elle reste mobilisée pour les accompagner dans leur reconstruction.

Aujourd’hui nous rendons hommage aux victimes décédées lors de ces attaques. Nos pensées vont aux rescapés, aux familles et aux proches des victimes de ces attentats.

Nous n’oublions pas.