MÉMOIRE I Nous rendons hommage aux victimes du vol Ethiopian Airlines 302

Il y a cinq ans, le 10 mars 2019, le vol Ethiopian Airlines reliant Addis Abeba à Nairobi s’écrasait six minutes après son décollage.

Les cent quarante-neuf passagers et les huit membres d’équipages présent à bord du Boeing 737 Max perdront la vie. Il s’agit du deuxième crash d’un Boeing 737 Max, mis en service en 2017. En effet en 2018, un aéronef du même modèle s’était crashé dans les mêmes circonstances.

Très rapidement, le système informatique de stabilisation introduit sur les 737 Max, est mis en cause. En effet, le MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), censé éviter le décrochage peut agir à tort sur le stabilisateur horizontal et faire piquer l’avion lorsqu’une sonde d’incidence donne une information erronée.

Par ailleurs, dès 2018, plusieurs pilotes américains avaient rapporté des incidents liés au MCAS sur une base de données de la NASA.

En mars 2019, la Chine, l’Agence européenne de la sécurité aérienne puis les États Unis décident de suspendre les vols commerciaux sur les Boeing 737 max.

Une enquête menée aux États Unis sur les défauts de conception de l’appareil, viendra également révéler des dysfonctionnements dans la procédure de certification de l’appareil.

En novembre 2021, Boeing passe finalement un accord avec les familles de victimes, reconnaissant ainsi sa responsabilité dans l’accident et ouvrant la voie vers une indemnisation.

En France, l’information judiciaire est toujours en cours. La FENVAC, constituée partie civile dans ce dossier et représentée par Maitre Busy, reste mobilisée auprès des victimes pour les accompagner sur le chemin de la résilience.

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