C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris cet après-midi la disparition de Françoise RUDETZKI.

Figure de la cause des victimes d’attentats en France, elle aura œuvré depuis 1983 pour que la société leur offre les droits et la reconnaissance à la hauteur de leurs innombrables atteintes. Elle a contribué à faire du système français de prise en charge des victimes d’attentats un exemple mondial. Dans son engagement sans faille, elle aura également marqué l’histoire de la FENVAC en y prenant part activement durant un temps. 

Aujourd’hui, la nation tout entière perd un modèle d’engagement, de dévouement et d’altruisme. Il y a quinze jours encore, depuis son lit d’hôpital, elle participait à une réunion du FGTI visant à mieux accompagner les victimes de terrorisme. Elle nous laisse un grand héritage bâti sur la douleur mais chargé d’espoirs et d’enseignements, pour lequel nous lui sommes reconnaissants. Nous n’oublierons rien de ses nombreux combats ; nous les continuerons en sa mémoire et en la mémoire de toutes les victimes de terrorisme en France et à l’étranger.

Nos pensées vont à ses proches à qui nous adressons nos sincères condoléances.