Nouveau coup de théâtre aujourd’hui lors du procès de l’affaire de l’échafaudage de la Poste en 2006. En effet, le dossier est renvoyé à l’instruction pour préciser les motifs d’accusation des prévenus.

Second coup de théâtre lundi à Fribourg au procès de l’affaire de l’effondrement de l’échafaudage de La Poste en 2006 ayant une victime : le dossier est renvoyé à l’instruction pour préciser les motifs d’accusation d’un des prévenus. Le procès est suspendu jusqu’à nouvel avis.

Toutes les parties étaient bien d’accord pour ne pas vouloir faire traîner les choses. Aussi bien les accusés que la famille de la victime veulent en finir et avoir un jugement. Il n’en était pas moins clair que d’un point de vue formel il était difficile de ne pas plaider un complément d’instruction.

« La justice doit être faite et bien faite », a dit l’un des défenseurs. « Sous l’angle formel, vous ne pourrez pas faire autrement que renvoyer à l’instruction », lui a fait écho un autre en s’adressant au président du tribunal.

Après une nouvelle interruption de séance, le président Nicolas Ayer a tranché en faveur du renvoi au Ministère public afin que ce dernier complète l’enquête. Il a suspendu la procédure, tout en recommandant à tous de faire « grande diligence » vu l’ancienneté des faits. « Il faut que tout le monde y mette du sien ».

Lematin.ch- ATS - le 14 février 2011