Une société privée perturbe les recherches du vol MH370

GeoResonance, une entreprise australienne d’études géologiques a affirmé avoir découvert dans les eaux du golfe du Bengale des débris qui pourraient appartenir au Boeing de la Malaysia Airlines, a indiqué, mardi 29 avril, CNN.
« Nous avons isolé des éléments chimiques et des objets entrant dans la composition d’un Boeing 777 (...) comme l’aluminium, le titane, le cuivre, des alliages d’acier et d’autres matériaux », a déclaré à un représentant de la société, Pavel Kursa.

Le golfe du Bengale, entre l’Inde et la Birmanie, est à des milliers de kilomètres de la zone où se concentrent les recherches du vol MH370. « La compagnie n’affirme pas qu’il s’agit du MH370, cependant, il faudrait le vérifier », précise CNN.

L’AUSTRALIE SÛRE DE SA ZONE DE RECHERCHE

Mardi, les autorités malaisiennes ont fait savoir qu’elles vérifiaient l’information, mais le centre de coordination des recherches internationales, installé en Australie, a balayé l’hypothèse. « La location du MH370 suggérée par les informations de GeoResonance ne se trouve pas dans la zone de recherches », a indiqué un responsable du centre.

« L’Australie a pris la direction des recherches sur la base des informations recueillies par satellite et d’autres voies pour déterminer la localisation de l’avion disparu (...) l’équipe de recherche internationale est confiante dans le fait que la dernière localisation de l’avion disparu se trouve dans la partie sud de la zone de recherche ».

L’avion de la Malaysia Airlines a disparu le 8 mars alors qu’il assurait la liaison Kuala Lumpur-Pékin avec 239 personnes à bord, dont deux tiers de Chinois. A partir de calculs de vitesse et de consommation de carburant, croisés avec les données des satellites, les enquêteurs pensent qu’il a dévié de son plan de vol et s’est abîmé dans le sud de l’océan Indien, au large de la côte ouest australienne, même si aucun élément matériel n’a encore été retrouvé.

Les recherches aériennes ont été arrêtées, les chances de retrouver des débris en surface étant considérées comme quasi nulles, et les opérations se concentrent désormais au fond de la mer, dans un périmètre de quelque 56 000 km2.

Le Monde - 30 Avril 2014


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