Tunisie : comment les victimes françaises et leurs familles seront aidées

L’aide aux victimes françaises des attentats de Tunis du 18 mars 2015 se met en place. C’est au quai d’Orsay que les informations les plus précises sont centralisées. Un centre de crise (CDC) gère notamment toutes les liaisons avec les familles et les associations comme la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac). La gestion de ce centre est confiée à Didier Lebret, un diplomate chevronné qui fut en poste à Haïti.

Cet organisme a notamment hébergé la structure interministérielle de coordination entre la Justice, l’Intérieur et les associations d’aide aux victimes, lors des attentats de Charlie Hebdo des 7, 8 et 9 janvier à Paris. Inlassable combattante de la cause antiterroriste, Françoise Rudetzki, qui suit de près le dossier tunisien pour le compte de la Fenvac, se félicite du « professionnalisme » des Affaires étrangères. « Ils ont indéniablement la meilleure plateforme de gestion de crise, avec des personnels formés pour répondre et agir. »

Ce sont les Affaires étrangères qui s’occupent ainsi du rapatriement du corps de deux Français morts dans l’attaque du Musée du Bardo. À charge pour les diplomates également de faire le point sur l’hospitalisation des blessés. « Les victimes ne débourseront pas un centime, en principe, pour les frais liés à leur prise en charge », assure Françoise Rudetzki.

Les dépenses seront financées directement par le Fonds de garantie des victimes du terrorisme. Il est abondé par un prélèvement de 3,30 euros sur les quelque 80 millions de contrats d’assurance de bien (auto, moto, habitation, industriel…) souscrits en France. Soit une manne de plus de 250 millions d’euros pour toutes les victimes d’attentats et plus généralement d’infractions pénales.

Source : lefigaro.fr
Date : 19 mars 2015


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