Queen Mary 2 : deux salariés seront rejugés

Les deux employés des Chantiers de l’Atlantique condamnés à des peines de prison avec sursis pour le drame de la passerelle du Queen Mary 2, qui avait fait 16 morts et 29 blessés en 2003, seront rejugés par la cour d’appel de Versailles, a tranché la Cour de cassation.

Dans son arrêt, la chambre criminelle a annulé les condamnations d’Etienne Lamock, coordinateur d’ouvrage, et Christophe Pierrard, responsable de la logistique, condamnés le 2 juillet 2009 par la cour d’appel de Rennes à deux ans et dix-huit mois de prison avec sursis. En première instance, en février 2008, ils avaient été relaxés, comme les six autres personnes physiques poursuivies dans cette affaire. Seules avaient été condamnées, en tant que personne morale, les Chantiers de l’Atlantique et leur sous-traitant Endel. Avaient été prononcées contre chacun une amende de 177.500 euros.

En appel, cette amende avait été portée à 225.000 euros. En outre, la cour d’appel avait condamné quatre particuliers : deux salariés des Chantiers et deux employés de Endel. Ces deux derniers, qui avaient également écopé de peines de 24 et 18 mois avec sursis, ne s’étaient pas pourvu en cassation.

Dans son arrêt, la chambre criminelle de la Cour de cassation a estimé que la cour d’appel de Rennes n’avait "pas suffisamment caractérisé les fautes imputables" à Christophe Pierrard, ni "précisé leur lien de causalité avec le dommage". Concernant Etienne Lamock, elle considère également que les magistrats rennais n’ont pas suffisamment "justifié" leur condamnation.

AFP - 23 novembre 2010


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