Dans l’affaire du procès de la SNCF, le tribunal de Brest a mis sa décision en délibéré au 8 septembre.

Le 21 novembre 2006, Alla Caroff trouvait la mort au passage à niveau de La Roche-Maurice (29), percutée par un TER roulant à 118 km/h. Au volant de sa 406, cette mère de famille, qui fêtait son 42e anniversaire le jour même, allait chercher sa fille de 17 ans à la gare de Landerneau.

Depuis lundi, le procès de la SNCF, qui se tient au tribunal de grande instance de Brest, a tenté de faire toute la lumière sur cette affaire. De nombreux témoins se sont succédé à la barre : présents sur place le jour de l’accident, employés de la SNCF déclarant avoir subi des pressions de la part de leur direction et experts chargés d’analyser les circonstances du drame.

Un problème "connu et évitable"

La majorité des témoignages se sont accordés sur le fait que le passage à niveau était bien ouvert au moment où Alla Caroff s’est engagée sur la voie. Une erreur qui serait due à un "déshuntage", un défaut de contact entre la roue et le rail qui pourrait être responsable de la non fermeture des barrières. Un problème "connu et évitable" selon le procureur, qui a réclamé une amende pénale allant de 70.000€ à 100.000€.
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 8 septembre.

Source : letelegramme.fr
Date : 02.06.2016