L’hôpital d’Epinal a attaqué des patients surexposés aux rayons X durant le traitement de leur cancer par radiothérapie L’hôpital conteste sa responsabilité dans leur surirradiation, a fait savoir une association de victimes.
L’hôpital Jean Monnet remet aussi en question sa responsabilité dans la surirradiation de 4.900 patients entre 1989 et 2006 - dont 24 très fortement, pour 5 décès -, que plusieurs rapports officiels avaient pourtant ciblée.Neuf patients qui demandaient à l’hôpital Jean Monnet (...)
Accueil > Mots-clés > Types d’accidents > Surirradiation
Surirradiation
Articles
-
L’hôpital d’Epinal a attaqué des patients surexposés aux rayons X
29 novembre 2007 -
Les surirradiés de Toulouse réclament 10.000 euros par patient avant le 1er mars
21 janvier 2008L’association SOS irradiés 31, regroupant plus de la moitié des 145 victimes de surdoses de radiations lors de leur traitement à Toulouse, a exigé lundi un traitement égalitaire avec les irradiés d’Epinal et réclamé une provision de 10.000 euros par patient avant le 1er mars. L’association a rejeté la provision à valoir sur le préjudice subi proposée par le CHU de Toulouse-Rangueil, qui avait accepté en décembre de la porter de 3.000 à 5.000 euros, selon un communiqué de l’association.
SOS irradiés 31, qui (...) -
Le mal des patients irradiés d’Epinal
7 décembre 2007, par CharlesDe 1989 à 2005, 4500 malades traités à l’hôpital d’Epinal par radiothérapie ont été exposés à des doses anormales. Cinq en sont morts. Une avance de 10 000 euros va être versée à 500 des patients avant Noël, a annoncé la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Une pelouse si bien entretenue qu’elle semble peignée. Des rosiers taillés avec soin, même si l’automne en fait tomber les derniers pétales. Des brassées de géranium. C’est le jardin d’André, son petit univers dans la banlieue d’Epinal. Chaque jour, il (...)
-
Surirradiés d’Epinal : un rapport accablant pour les prévenus
25 septembre 2012, par CharlesDes dossiers "squelettiques", un changement de protocole décidé à l’initiative d’une seule personne, sans réelle formation, et surtout une information plus que tardive, et parfois minime, auprès des patients : le rapport de deux experts a été présenté mardi devant le tribunal correctionnel de Paris chargé de juger l’affaire dite des "surirradiés d’Epinal".
En octobre 2006, après la découverte de l’accident de surirradiations à l’hôpital Jean-Monnet d’Epinal (Vosges), le ministère de la Santé avait chargé le (...) -
Au procès des irradiés, le porte-parole des victimes dénonce « l’orgueil » de l’hôpital d’Épinal
18 octobre 2012, par CharlesLe président de l’association des irradiés d’Épinal, Philippe Stabler, a dénoncé « la course à la gloire » des médecins, mercredi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les avocats des parties civiles ont commencé à plaider, fustigeant l’effondrement de « toutes les lignes de défense » au sein de l’établissement
« Nous sommes venus ici avec l’espoir de comprendre comment on a pu en arriver là. » Ce mercredi 17 octobre, Philippe Stabler s’adresse pour la première fois au tribunal correctionnel (...) -
Premières indemnisations définitives pour les surirradiés d’Epinal
21 janvier 2009De premières indemnisations définitives ont été versées depuis décembre 2008 aux victimes de l’accident de radiothérapie d’Epinal, où 5.500 patients ont été surirradiés entre 1987 et 2006, a déclaré jeudi à l’AFP Me Gérard Welzer, l’avocat d’une association de victimes."Une quarantaine de virements ont déjà été effectués", a indiqué Me Welzer, précisant que ces indemnisations, pour les patients les plus lourdement touchés, pouvaient atteindre "100.000 à 150.000 euros", "ce qui ne diminuera malheureusement pas leurs (...)
-
L’accident d’irradiation d’Epinal : pour une case à cocher...
25 septembre 2012, par CharlesLe drame des centaines de patients surriradiés au centre de radiothérapie d’Epinal, "c’est une histoire de case à cocher qui n’a pas été cochée", a résumé mardi un des deux experts venus livrer au tribunal le récit accablant du cumul de négligences ayant mené à cette erreur.
Octobre 2006 : la presse révèle un accident de radiothérapie majeur survenu à l’hôpital Jean Monnet d’Epinal. Un médecin de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et un ingénieur de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) sont (...) -
Les surirradiés d’Epinal seront indemnisés d’ici fin décembre
27 mai 2008, par CharlesAprès quatre mois de négociation , la convention d’indemnisation des surirradiés de l’hôpital Jean Monnet d’Epinal a été signée lundi. Cet accord, approuvé notamment par l’association des victimes, l’hôpital Jean Monnet, la Société hospitalière d’assurances mutuelles (Sham), la compagnie d’assurance du Sou médical et l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam), consiste à indemniser rapidement les victimes de surdoses de radiations sur la base d’une expertise médicale.
Chaque patient (...) -
Prison ferme pour trois médecins dans le procès des surirradiés d’Epinal
30 janvier 2013, par LucileUn radiophysicien et deux radiothérapeutes écopent de 18 mois ferme après le dysfonctionnement de 448 traitements par radiation de cancers de la prostate entre 2001 et 2006.
Des peines de dix-huit mois de prison ferme contre deux anciens médecins de l’hôpital d’Epinal et contre leur collègue radiophysicien ont été prononcées mercredi au procès du plus grave accident de radiothérapie recensé en France.
Me Gérard Welzer, avocat d’un grand nombre de victimes et de leurs proches, s’est dit « satisfait » de (...) -
Surirradiés d’Epinal : des peines de prison ferme requises
23 octobre 2012, par CharlesDes peines de prison ferme ont été requises mardi à l’encontre de deux radiothérapeutes et d’un radiophysicien de l’hôpital d’Epinal (Vosges), jugés pour deux accidents de surirradiations qui ont touché près de 450 patients entre 2001 et 2006. Il s’agit de la plus grande catastrophe recensée en France en matière de radiothérapie.
"Le seul mérite de ce drame, mais à quel prix, a été de réveiller les consciences en matière de radiothérapie", a souligné la procureure Dominique Pérard. Mais ce n’est "pas une (...)