Une stèle en souvenir des victimes du terrorisme

Il était parti en vacances, il n’est jamais revenu. Eric Asnar est décédé à la suite de l’attentat terroriste du 28 avril 2011, au café Argana, situé sur la place Jemma el-Fna, à Marrakech. Dix-sept morts dont huit Français parmi lesquels deux Marseillais. Eric Asnar était âgé de 47 ans. Nadine, la maman aux côtés de son mari Joseph, et leurs enfants, sœurs et frère d’Eric, Agnès, Brigitte et Christophe, étaient rassemblés récemment pour lui rendre hommage.

Nadine, dans une prise de parole très émouvant , a rappelé : "Ensemble, nous désirions honorer la mémoire d’Eric et de toutes les victimes du terrorisme. Une stèle pour se souvenir que la folie humaine a détruit des vies innocentes". Agnès souligne : "Aujourd’hui, nous commémorons les victimes de l’attentat de Marrakech, mais aussi de toutes les victimes du terrorisme". Une plaque a été dévoilée dans le Jardin des Roches. "C’était naturel que nous réalisions cette stèle pour se souvenir d’Eric. Il était important que dans ce quartier, nous témoignions de ce qu’il a été", a soutenu Lionel Royer-Perreaut, maire des 9e et 10e arrondissements, entouré de nombreux élus de secteur et de Thierry Santelli, conseiller départemental du canton. Eric Asnar était scolarisé au collège de Pont-de-Vivaux et sa famille réside toujours dans le quartier de Saint-Tronc. Si un jardin, lieu de vie, a été choisi pour l’emplacement de cette stèle commémorative, c’est pour qu’"Eric soit présent au quotidien, à la vue des passant, comme un jalon pour que chacun d’entre nous n’oublie par la réalité du terrorisme" .

Présente également aux côtés des membres de l’Amicale des Oranais, Nathalie Baldaccini de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (FENVAC). Elle a assuré la famille de "toute la solidarité de milliers d’adhérents. Nous sommes aussi des vigies de la mémoire pour dire qu’il ne faut pas oublier. On ne fait pas son deuil, on apprend à vivre avec. C’est la réalité de ce que les familles vivent, condamnées à vivre cela à perpétuité".

Source : laprovence.com
Auteur : GI.B.
Date : 24 juin 2015


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