Le ministre algérien de la Justice a annoncé, jeudi matin, que l’armée avait tué lors d’une opération anti-terroriste un second membre présumé du groupe armé qui a assassiné, le 22 septembre dernier, le randonneur français Hervé Gourdel.
Le ministre algérien Tayeb Louh a également indiqué que « l’enquête, qui est à ses débuts » a permis d’identifier les membres du groupe terroriste ayant assassiné le ressortissant français.
« Un premier homme identifié a été abattu par les forces de l’armée nationale », a-t-il rappelé, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme engagée par l’Etat algérien, ajoutant qu’un deuxième suspect, « identifié, a été également abattu ». Le ministre algérien n’a pas précisé son identité ni les circonstances dans lesquelles il avait été tué. Le ministre a en outre annoncé que le parquet avait requis une commission rogatoire qui doit se rendre en France pour entendre la famille d’Hervé Gourdel.
Le groupe islamiste Jund al-Khilafa (Les soldats du califat) avait revendiqué le rapt puis la décapitation de l’otage français. L’organisation affirmait avoir commis cet acte en représailles à l’engagement de la France en Irak aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI). Depuis, l’armée algérienne a lancé plus de 2 000 hommes pour retrouver le corps du touriste français et localiser ses assassins dans cette région montagneuse, du Djurdjura, en Haute Kabylie, à une centaine de kilomètres à l’est de la capitale.
Leparisien.fr - le 11.12.2014