DISPARITION DU VOL MH370 : LE VERDICT ATTENDU LE 17 NOVEMBRE PROCHAIN

La justice néerlandaise rendra son verdict le 17 novembre dans le procès du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines qui survolait l’est de l’Ukraine en 2014, a annoncé lundi le tribunal à La Haye. Le 17 juillet 2014, l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s’est écrasé pendant qu’il survolait l’est de l’Ukraine, provoquant la mort de 298 personnes.

Une équipe internationale d’enquêteurs affirme que l’appareil a été abattu au-dessus de la zone de conflit avec les séparatistes pros russes par un missile acheminé d’une base militaire russe, probablement pour lutter contre les forces ukrainiennes. Moscou a toujours nié toute implication.

Le procès, qui a démarré en mars 2020, s’est tenu sous haute sécurité aux Pays-Bas, près d’Amsterdam, car le Boeing 777 reliait Amsterdam à Kuala Lumpur et la plupart des victimes sont hollandaises.

Quatre hommes sur le banc des accusés

Les juges ont choisi "le 17 novembre 2022 (...) dans le procès criminel du MH17", a indiqué la cour dans un communiqué. La décision "prendra une partie de la journée et aura probablement lieu dans l’après-midi".

Quatre hommes, trois Russes Igor Girkin, Sergei Dubinski et Oleg Pulatov, et un Ukrainien, Leonid Kharchenko, tous hauts gradés des séparatistes pro russes de l’est de l’Ukraine, sont accusés d’avoir abattu le vol MH17 avec un missile sol-air.

Les procureurs ont réclamé en décembre la perpétuité pour les quatre hommes accusés, estimant qu’ils ont joué un rôle central dans la sécurisation du système de missiles Buk, qui était probablement destiné à abattre un avion de guerre ukrainien.

Un missile fourni par la Russie ?

Les quatre accusés, qui clament leur innocence, ont refusé de comparaître en personne et ont été jugés in absentia. Seul M. Poulatov disposait d’une représentation légale. Pour ses conseils, les juges n’ont pas démontré qu’un missile Buk, fourni par la Russie, avait abattu l’avion de ligne Boeing 777, estimant qu’il y avait "des lacunes" dans le dossier.

Ils ont estimé que les procureurs ne pouvaient prouver leur théorie sur la base de conversations téléphoniques, images et déclarations de témoins selon lesquelles il s’agissait bien du missile qui avait provoqué le crash du MH17. Ils ont ainsi plaidé pour l’acquittement de leur client.

Crédit photos : GNU Free Documentation License 1.2 Article de LADEPECHE.fr avec AFP 15/08/2022

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