AZF : retour sur une enquête géante

Aujourd’hui s’ouvre devant la cour d’appel de Paris la troisième semaine du procès de la catastrophe d’AZF. Mercredi et jeudi dernier, on a entendu les premiers experts, Dominique Deharo et Daniel Van Schendel, détailler les premières constatations qui ont été faites juste après l’explosion. La journée de jeudi a plus spécialement été consacrée à un retour sur le site et les produits.

À partir d’aujourd’hui, on reviendra sur la manière dont l’enquête judiciaire a été menée avec les principaux acteurs de l’époque. Le commissaire Robert Saby, que l’on a déjà entendu en première semaine, le commissaire Marcel Dumas, patron de la PJ et le commissaire Frédéric Malon, chef de la « crim ». On entendra aussi le juge Thierry Perriquet, qui a dirigé une grande partie de l’instruction. La journée de mercredi risque d’être un peu plus animée. On devrait en effet assister à une confrontation entre les experts judiciaires (Daniel Van Schendel et Didier Bergues) et un « sachant » cité par la défense, Michel Lefèbvre, qui s’oppose à la thèse de l’accusation. Entre les deux, le témoignage d’Henri-Noël Presles, qui avait réalisé des expériences dans un premier temps pour le compte de Total… mais qui avait été renvoyé à ses chères études, avant d’être remis dans l’éprouvette de l’enquête par les policiers.

Mais s’il est bien une chimie qui fait « pschitt », c’est l’acoustique de la salle d’audience parisienne, qui fait que les propos de la présidente ou ceux des avocats généraux sont totalement inaudibles, surtout pour la retransmission au Palais des congrès Pierre-Baudis à Toulouse. Une situation qui frustre davantage encore les victimes déjà tenues à 700 km du procès.

Source : LaDépêche.fr
Date : 7 février 2017

Crédit photos : Source : LaDepêche.fr Date : 7 février 2017

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