Les victimes avaient toutes entre 18 et 27 ans. Les causes de l’écroulement du balcon de cet immeuble moderne ne sont pas encore connues.
Une soirée d’étudiants dans un appartement du centre-ville d’Angers a viré au drame, samedi 15 octobre, lorsque le balcon du 3e étage sur lequel se trouvait un groupe de plus d’une quinzaine de personnes s’est soudainement effondré.
Selon la préfecture de Maine-et-Loire, quatre personnes sont mortes dans l’accident. Les victimes sont trois hommes, de 21, 23 et 25 ans et une jeune fille de 18 ans, selon une source proche de l’enquête citée anonymement par l’AFP. Quatorze autres personnes sont blessées, toutes âgées entre 18 et 27 ans, dont quatre « sérieusement » mais sans être en danger de mort. Selon les enquêteurs, beaucoup d’autres personnes présentes « sont choquées psychologiquement ».
« La taille du balcon ne donnait pas le sentiment qu’il ne pouvait pas accueillir quinze personnes »
Les causes de l’écroulement du balcon ne sont pas encore connues. Une enquête pour « homicides et blessures involontaires » a été ouverte, selon le procureur de la République.
L’immeuble, situé en plein centre-ville d’Angers, est neuf. Il a été construit dans les années 2000. Une source proche de l’enquête pense que « la cause de cet accident dramatique est de toute évidence accidentelle ». Par chance, personne ne se trouvait sur les balcons des deux étages inférieurs, entraîné dans l’écroulement du premier.
Le maire de la ville, Christophe Béchu, s’est rendu sur place. Après avoir vu les dégâts, il a dit qu’« on ne peut que se poser des questions sur la manière dont un tel drame a pu arriver ».
« S’il n’y a pas eu de malfaçons, comment comprendre qu’un tel drame ait pu se produire ? La taille du balcon ne donnait pas le sentiment extérieurement qu’il ne pouvait pas accueillir quinze personnes dans des conditions normales d’utilisation. C’est le travail des expertises en cours ».
L’immeuble a été évacué dans la nuit. Ses habitants ont pu rentrer dans la matinée pour récupérer des affaires personnelles mais devront loger ailleurs « tant que les résultats des expertises ne permettront pas de lever l’incertitude », selon M. Béchu. Des relevés vont être effectués sur la façade, en particulier sur les scellements des balcons qui ont cédé.
Outre les plus de soixante-dix pompiers qui sont allés sur place, la Croix-Rouge a été mobilisée auprès des familles, pour lesquelles ont également été ouverts un centre de soutien et une cellule d’urgence médico-psychologique.
Source : lemonde.fr
Auteurs : AFP et Reuters
Date : 16 octobre 2016