Le secrétaire d’État aux Transports a demandé l’ouverture d’une enquête par le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEATT) après l’accident entre un poids lourd et un train Intercités mardi matin en Seine-et-Marne. "Les services de l’État sont mobilisés pour porter secours aux victimes. Alain Vidalies se rend sur place", indique le ministère.
La SNCF, dans un communiqué, a souligné que "les premières constatations faites sur le passage à niveau à signalisation automatique avec quatre demi-barrières indiquent un fonctionnement normal. Une enquête devra déterminer les circonstances exactes de l’accident". Selon la SNCF, "ce matin, vers 8 h 40, un camion de transport de machines agricoles s’est immobilisé sur un passage à niveau à l’entrée de la gare de Nangis. À 8 h 46, un train Intercités Belfort-Paris a percuté ce camion qui se trouvait toujours immobilisé sur le passage à niveau, provoquant le déraillement du train, qui ne s’est pas couché", a détaillé la SNCF.
Trafic bloqué
Le secrétariat d’État aux Transports précise que cette collision "a fait dérailler quatre ou cinq voitures" du train qui transportait 350 personnes, et "un bilan provisoire fait état d’un blessé grave et de sept blessés légers". La préfecture de Seine-et-Marne a évoqué, vers 10 h 30, "une trentaine d’urgences relatives, c’est-à-dire des blessures bénignes liées essentiellement au freinage du train, et deux personnes blessées plus sérieusement, le conducteur du train et un voyageur", dont le pronostic vital n’est pas engagé.
Ce passage à niveau, à l’entrée de la gare de Nangis, n’est "pas particulièrement accidentogène", selon le maire (PCF) de la commune Michel Billout. "On a échappé à une catastrophe qui aurait pu être bien plus grave", a-t-il déclaré. "C’est le premier accident de cette teneur. Ce passage à niveau se trouve en ville, à l’entrée de Nangis. En général, les vitesses sont modérées ici", a-t-il ajouté.
Le trafic est interrompu entre Paris et Belfort et pourrait être bloqué pendant au moins vingt-quatre heures.
Source : lepoint.fr
Date : 21 avril 2015